R&D

La recherche et développement sur les technologies de carapace est permanente et se décline suivant deux échelles de temps:

 

 

Une mise en application permanente des retours d’expérience au cours des assistances techniques sur les chantiers ou au cours des essais de stabilité hydraulique en laboratoire : la documentation CLI ainsi que la formation dispensée par les spécialistes CLI évolue par conséquent en permanence.
Une recherche plus fondamentale et plus structurée pour améliorer et rendre plus performante les technologies supportées par CLI : Les blocs ACCROBERM™ sont le fruit d’une réflexion pour réduire l’empreinte environnementale d’une digue de protection sur le fond marin, augmenter la stabilité du pied par rapport à des solutions déjà existantes et faciliter la construction du pied de carapace.

De la même façon, les technologies numériques de traitement de données ou de communication sont intégrées dans les solutions proposées par CLI. La base de donnée intégrée à l’outil CLI CERTIFICATION TOOL permet aux intervenants sur un chantier de partager en temps réel les informations liées au Contrôle Qualité sur la carapace en construction. 

Blocs ACCROBERM™ posés par CLI

Projet CHERLOC : ingénierie côtière et biodiversité marine

L'ACCROBERM™II, développé par Artelia, testé sur 2 sites pilotes à Cherbourg et Ouistreham

 

CHERLOC est un projet de recherche collaborative co-financé par l’Union européenne et la Région Normandie dans le cadre du programme opérationnel FEDER/ FSE 2014-2020, à hauteur de 40 % des sommes éligibles pour ce qui concerne ARTELIA. Il intègre notamment une dimension sur la biodiversité marine, afin de pouvoir étudier précisément l’impact positif de ces ouvrages sur la faune/flore. 


Les partenaires du projet :

  • L'Université de Caen Normandie avec les laboratoires :
    • BOREA, UFR des Sciences,
    • M2C, UFR des Sciences, 
    • CERREV, UFR Humanités et Sciences Sociales, 
  • L'école d’ingénieurs ESITC Caen,
  • L’entreprise de travaux maritimes MARC SA,
  • Le bureau d’Etudes ARTELIA


Sont également associés au projet :

  • Ports de Normandie,
  • Le CEREMA.

 

L'objet de ce projet est d'étudier, au travers d'une approche pluridisciplinaire, deux nouveaux types de blocs artificiels de digues maritimes afin d'évaluer leur intérêt pour l'ingénierie côtière et la biodiversité marine ainsi que leur acceptabilité sociale. En effet, dans un contexte de changement climatique, de montée du niveau des océans et d'atteinte à la biodiversité, les ouvrages de défense restent nécessaires malgré le développement indispensable des solutions basées sur la nature ; qu'il s'agisse de renforcer des ouvrages existants, de les maintenir ou de protéger de nouveaux intérêts majeurs menacés lorsque d'autres alternatives ne peuvent être exécutées. 

Dans ces contextes précis, il est indispensable : 

  • D'améliorer encore les moyens de défense en assurant une stabilité accrue et en limitant les phénomènes de franchissements,
  • De contribuer à la connaissance scientifique des interactions entre les blocs et le développement de la biodiversité marine en vue d'améliorer la conception de ces ouvrages et de parvenir à en faire des vecteurs de conception d'infrastructures à biodiversité augmentée,
  • D'évaluer la perception de ces blocs et ouvrages par les parties prenantes des territoires concernés dans l'objectif de mieux répondre à leurs attentes légitimes.

Les deux blocs artificiels concernés par le projet CHERLOC sont :

  • Le bloc de carapace monocouche DOUBLE-CUBE, développé au sein du laboratoire M2C, dont les avantages de performance, de fiabilité de pose et multi-usage seront testés à l’occasion de ce programme. 
  • Le bloc de pied de digues à talus ACCROBERM™II, développé par Artelia. Du fait de sa forme creuse, sa stabilité est assurée par un remplissage d’enrochements. Ce dernier présente l'intérêt immédiat de réduire l'emprise sur les fonds de la butée et offre une opportunité de varier les dimensions des anfractuosités présentes dans la digue en jouant sur la gamme d'enrochements de remplissage.

 

2 sites pilotes jusque mi 2022

Dans les deux cas, il s'agit d’une première mise en œuvre opérationnelle. Grâce à l'aimable concours de Ports de Normandie, les deux nouveaux types de blocs artificiels seront étudiés et intégrés à deux digues existantes (Cherbourg et Ouistreham) en Région Normandie. Ces digues seront des sites pilotes jusque mi-2022.

La participation des équipes de biologistes et de sociologues de l'Université de Caen permettra d'étudier objectivement et en toute indépendance leur perception par les parties prenantes et leur interaction avec la biodiversité locale pendant toute la durée de l'expérimentation, soit jusqu'à l'été 2022.

Nous espérons ainsi améliorer et confirmer sur le terrain sa connaissance relative à la fabrication et la pose des blocs, leur influence sur la biodiversité dans différentes configurations de milieux et leur perception par les acteurs du territoire, dans le but final d'aider nos clients concernés par la restauration, l'extension ou le développement d'infrastructures maritimes, à en améliorer la performance globale.